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BIO

Orientation 

Iga Vandenhove (France, 1989) est une artiste sonore, plastique et réalisatrice de documentaires. Elle vit et travaille entre la France et les différents pays où l’amènent ses projets (dernier en date en Bolivie).

 

Elle s’appuie sur la polysémie sonore et visuelle en jouant de superpositions et d’enchevêtrements pour questionner le rôle que jouent nos imaginaires dans l’appréhension de notre environnement et dans nos relations inter-subjectives. A travers ces associations improbables, elle essaye d’élargir le spectre des possibles en contrepoint d’un système ankylosé. Dernièrement elle explore les résonances entre les mondes animal, technologique et humain, interrogeant l’impact de ces derniers dans les cycles écosystémiques contemporains tout autant que l’anthropisation des territoires. Sa recherche s’intéresse au rapport entre les contextes urbains et naturels, aux espaces liminaux entre la fiction et le réel, le naturel et l’artificiel. Sa pratique artistique se construit dans la rencontre sensible avec un terrain particulier et la forme qui émerge se construit en dialogue avec l’écosystème social, matériel, écologique et technologique d'un lieu. Elle aime pratiquer le field recording dans des écosystèmes singuliers et lors d'activités d'aventure (ski, escalade, alpinisme, trekking), explorant les interactions entre un milieu et ce qui l'habite ou le traverse.

 

Après des études en graphisme, elle se forme au documentaire lors de plusieurs stages à la Cifap et à l’école documentaire de Lussas (accompagnement à l’écriture du film Peau de forêt) ainsi qu’à la création sonore à Phonurgia (avec Félix Blume et Jules Wysocki). 

 

Son travail a été salué du prix Field Recording aux Phonurgia Nova 2022 pour «Les voix du Madidi» et relayé par plusieurs médias nationaux ou internationaux (Télérama, 4’33, Pagina Siete, Postdata TV, Mega TV) et festivals (Siestes sonores au jardin des plantes, Longueur d’ondes, Les docs de Noirmoutier, Les Yeux Ouverts #5, Le point Ephémère…) et récemment  accompagné par l’école documentaire de Lussas (aide à l’écriture du film Peau de forêt et journée rencontres producteurs.) Son film Peau de forêt tourné en Bolivie est actuellement en production avec Avril film.

Plus en détail

Après des études de graphisme, c’est au cours d’une formation en écriture et réalisation documentaire qu’elle réalise en 2015 son premier court-métrage, Les seigneurs, qui s’intéresse à l’attente d’adolescents migrants lors de la période d’instruction de leurs dossiers. Dans la continuité de ce documentaire, Les madeleines sonores (2016-2019), installation sonore née d’un travail avec de jeunes migrants, fait du médium sonore le vecteur d’expression d’une mémoire sensorielle, reliant prise de son et prise de parole. Curieuse de l’appropriation des moyens d’expression et d’une démocratisation culturelle active et activiste, elle réalise en 2020 pour la compagnie L'Île de la Tortue une série de podcasts autour des Clameuses, groupe de spectatrices de Clichy-sous-Bois autoproclamées critiques théâtrales. Iga Vandenhove travaille également à des projets de documentaires audiovisuels, dont Northern Avenue (en cours), tourné en Arménie, qui interroge la mémoire collective d’un lieu, en associant médium photographique et phonographique. Dans un autre projet, Echap, pièce sonore co-écrite avec Noémie Fargier et Vanessa Vudo, exclusivement réalisée à partir d'enregistrements de terrains captés de part le monde, navigue entre territoires réels et imaginaires, sondant les espaces de liberté possibles dans une société de plus en plus standardisée. Dans Les Voix du Madidi, une pièce sonore dans un parc naturel en Bolivie auprès de gardes-forestiers, il est question d'enchevêtrement des mondes animaux, humains et technologiques. Son film Peau de forêt en cours de réalisation en Amazonie bolivienne s'attache à comment l'extractivisme change le rapport des êtres humains aux autres vivants. La dernière création en date Héritage Erodé réalisée avec Isabel Judez est une installation plastique et sonore exposée dans les jardins d'Etretat qui, en représentant de manière cinétique la falaise d'aval par plus de 2500 morceaux de terrazzo marin, questionne la disparition des ressources naturelles utilisées et transformée par les humains.

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