La pièce sonore recompose à partir de sons réels (field recording) une réalité fictive où l’auditeurice est amené à expérimenter sensoriellement le cours d’un fleuve vénézuélien, aujourd’hui menacé de pollution par les extractions minières aurifères illégales, en suivant le parcours de l’eau depuis l’amont du fleuve jusqu’à la mer en passant par des machines extractivistes. Ensemble, la sculpture abstraite (réalisée en impression 3D et représentant la topographie de l’aval d’un fleuve vénézuélien dans la région du Canaima) et la pièce sonore nous parlent de l’arrivée de la technologie dans une forêt ancestrale et questionnent la dichotomie entre nature et culture, humain et autres vivants (animaux, végétaux…) engendrée par la binarité de nos systèmes technologiques contemporains.

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Les sons sont majoritairement issus d'enregistrements faits en Amazonie bolivienne au cours de mes pérégrinations. A la fin du parcours, la machine extractiviste qui se fait entendre est en faite une machine à laver avec ses cycles répétitifs, métaphore d'une société contemporaine prise à son propre piège.

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Pièce sonore / Iga Vandenhove, Antonin Bexon, Isabel Judez

Enregistrements de terrain / Iga Vandenhove

Sculpture originale / Isabel Judez

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Exposition / Le Hublot, Ivry-sur-Seine  - Du 3 au 17 février 2023